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, p. 123) ; Jounanet l’a fait à tort découvrir en 1756 dans les fondations de la nouvelle Intendance (Caila-Courteault 1918-1919
, p. 172)Jouannet 1829
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[Aux Dieux Mânes] et à la Mémoire de Grecinia Blanda, décédée à 31 ans, son mari a construit (ce monument) pour sa femme bien-aimée.
On a ici un exemple caractéristique de l’évolution typologique des stèles funéraires à Bordeaux : celle de Grecinia Blanda conserve la tradition, inaugurée à Bordeaux sous le règne d’Hadrien, du portrait en buste dans une niche, mais la taille de celle-ci est bien plus réduite que les précédents monuments du même type. Celui-ci adopte la structure robuste des cippes d’époque sévérienne, au tympan orné d’une pomme de pin ou, comme ici, d’un croissant de lune, avec le décor généralement réservé en méplat. Le dédicant n’a pas indiqué son nom, mais seulement son lien de parenté avec le défunt ; les exemples de cette pratique sont nombreux à Bordeaux. La défunte est une citoyenne romaine dont l’onomastique dénonce les origines locales ; Graecinia est un gentilice latin de formation patronymique créé à partir d’un nom d’origine (*blando, "doux, agréable" (