Localisation: France/Nouvelle-Aquitaine/Gironde/Bordeaux
Site (nom antique): Burdigala
(nom moderne): Bordeaux
Province romaine: Aquitania
Support: Stèle
Matériau: Calcaire
Décor: Bas-relief : canthare rempli d’acanthes dont les volutes enferment des rosettes ; il supporte un cartouche accosté à gauche par une demi-accolade ; complétée, celle-ci donnerait éventuellement la hauteur du cartouche
Dimensions: [60]/[65]/13
Lieu de découverte: Bordeaux
Contexte local: Rempart gallo-romain ?
Conditions de découverte: Provenance inconnue, selon Jullian, la stèle provient peut-être du 7, rue Guillaume-Brochon (maison Motelay, ancienne maison Faget) ; il aurait alors été extrait du rempart mis au jour ici en 1860
Lieu de conservation: Bordeaux
Institution de conservation: Musée d'Aquitaine
N° inventaire: 60.1.143
Description du champs épigraphique:
État de conservation: Incomplet en haut
Mise en page: Les lignes sont irrégulières
Écriture: Capitale carrée
Style écriture: Écriture appliquée, mais irrégulière. F sans barre médiane, l. 2Ligne 2 : 2,5
Type de texte: Épitaphe
Datation du texte: 71/220
Justificatif datation: Formulaire
Édition corpus: IRB, 1 , p. 265, 143; CIL, XIII , 770; ILA, Bordeaux , 140, photo;
Texte
01 LIṾḶ[---] 02 DEF▴ANṆỌ[R---]I 03 PR[---]▴P▴P▴C |
01 L(ucius) Iụḷ(ius) [---], 02 def(unctus) anṇọ[r](um) [---]I, 03 Pr[---], p(ater), p(onendum) c(urauit) . |
Traduction:
Lucius Iulius [---], décédé à [---] ans, Pr(---), son père, a pris soin d’élever (ce monument).
Apparat critique:
L. 1, le second L est suivi de la base d’une haste. L. 2, on distingue la base de O, l’abréviation était donc annor(um) ; avant la haste finale, il n’y a place que pour deux hastes, ou pour X ou L (celui-ci est peu probable si le dédicant est le père du défunt). L. 3 : pr(o) p(ietate), selon Hirschfeld), pr(opria) p(ecunia), selon Jullian. Les deux formules sont inusitées à Bordeaux. Par suite, les trois lettres initiales pourraient représenter le nom du dédicant, Pr(imus) et le lien de parenté qui l’unissait au défunt.
Commentaires:
L’état de la pierre empêche de connaître l’identité du défunt, peut-être un enfant dont le père érigea la pierre tombale. Pratique courante à Bordeaux, le père ne révèle que son nom d’usage (son cognomen), qu’il a même abrégé.
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URI:https://petrae.huma-num.fr/160100900140
©2002 Navarro-Caballero Milagros, Maurin Louis (Édition); Prévôt Nathalie (Encodage TEI); Nathalie Prévôt (Database Design)