Localisation: France/Nouvelle-Aquitaine/Gironde/Bordeaux
Site (nom antique): Burdigala
(nom moderne): Bordeaux
Province romaine: Aquitania
Support: Cippe
Matériau: Calcaire
Décor: Sur la face 1 du dé, cadre incisé pour le champ épigraphique (des traces de la moulure interne subsistent)
Dimensions: [60]/42/[35]
Lieu de découverte: Bordeaux
Contexte local: Rempart
Conditions de découverte: Provenance inconnue ; découvert avant le milieu du xixe siècle (Jullian) ; en raison des retailles, il est très probable que la pierre provient probablement du rempart gallo-romain
Lieu de conservation: Bordeaux
Institution de conservation: Musée d'Aquitaine
N° inventaire: 60.1.189
Description du champ épigraphique: Il est délimité par le cadre de la face 1 du dé. La consécration aux Dieux Mânes, disparue, devait être gravée dans la partie supérieure du monument Dimensions: 31,5/25
État de conservation: Imparfaitement ravalé à l’origine, son état est médiocre
Écriture: Capitale actuaire
Style écriture: Lettres très irrégulières, quelques variantes (A sans traverse, l. 2). Seulement deux points séparatifs, l. 5. Traces des lignes de guidage
Type de texte: Épitaphe
Datation du texte: 151/250
Justificatif datation: Emploi du superlatif, appartenance possible à la série des cippes "à décor d’architecture", style de l’écriture
Édition corpus: IRB, 1 , p. 298, 189; CIL, XIII , 874; ILA, Bordeaux , 221, photo;
Texte
01 VAL HI 02 BERINE 03 QVARTIL 4 LA MATER P 05 ET▴P▴LVCIO 06 MARITO 07 PIENTIS P |
01 Val(eriae) Hi- 02 berin(a)e, 03 Quartil- 4 la, mater, p(osuit) 05 et P Lucio, 06 marito, 07 pientis(simo) p(osuit) . |
Traduction:
À Valeria Hiberina, Quartilla, sa mère, a élevé (ce monument), ainsi qu’à P(---) ou P(ublicius) Lucius, son mari très affectionné.
Apparat critique:
L. 5, P(ublicio ?), voir infra, Remarques.
Commentaires:
Groupement de deux membres d’une famille sur une épitaphe gravée à l’occasion du dernier décès ; la dédicante tient à manifester ses gestes successifs de piété. Cependant, la rédaction est irrégulière et prête à confusion : la dédicante est désignée au nominatif, sa fille au datif ou au génitif, et P(---) Lucius, le mari, au datif : ce dernier, également décédé, pourrait être son deuxième mari ou celui de sa fille. Il manque l’indication habituelle de l’âge. Quartilla ne porte que son nom d’usage, un nom latin faisant référence à l’ordre de naissance, assorti du diminutif –illus, -a, très fréquent en milieu celtique (Kajanto 1965; , p. 129 ; Dondin-Payre 2001a; , p. 312-313). Étant donné le contexte familial, il est possible qu’elle soit citoyenne romaine. Valeria Hiberina porte un gentilice fréquent à Bordeaux où il est souvent abrégé. En revanche, son surnom est presque un unicum (Kajanto 1965; , p. 199 ; Lõrincz 1999; , p. 181) ; on n’en connaît qu’un autre cas, celui du chevalier Cl(audius) Iberinus Eudaemon (PIR; , 2, C/891). La dénomination de l’époux de Quartilla évoque celle de plusieurs Publicii (ou Publii) sur des épitaphes de Bordeaux ; l’un d’entre eux s’appelait également Pub(---) Lucius (ILA Bordeaux; , 90).
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URI:https://petrae.huma-num.fr/160100900221
©2002 Navarro-Caballero Milagros, Maurin Louis (Édition); Prévôt Nathalie (Encodage TEI); Nathalie Prévôt (Database Design)